Monday, December 15, 2008

Prépa B/L

- À l’origine destinées à capter les élèves de Terminale S (sans véritable vocation « scientifique ») pour les orienter vers les écoles normales supérieures littéraires (Ulm et Fontenay/St. Cloud) elles se sont de plus en plus ouvertes aux élèves de la section ES (et à de rares élèves de L ayant opté pour l’enseignement de spécialité de mathématiques). Les « prépa » B/L (Lettres et sciences sociales) recrutent maintenant de l’ordre de 30 à 35% de leur effectif de première année en section ES. Certes, la composition est encore bien différente entre le recrutement des « grand lycées » parisiens et ceux de province, mais presque tous s’ouvrent largement aux élèves de ES ; et ils s’y montrent performants (sous réserve de ne pas rencontrer trop de difficultés en maths).

- La section B/L est présente dans une quinzaine de lycées publics en France (quatre à Paris et région parisienne, Bordeaux, Dijon, Lille, Lyon, Le Havre, Marseille, Nantes, Nîmes, Orléans, Toulouse, Strasbourg) ainsi que certains établissements privés sous contrat d’association (Lille, Lyon, Paris et région parisienne, Nancy, Vannes,) et représente en Khâgne (2ème année) environ 500 étudiants se préparant aux concours de la banque d’épreuves communes des Ecoles Normales Supérieures (Cachan , Paris-Ulm et Lyon-ENSLSH) et de l’ENSAE, pour 70 places mises au concours ; et … bien d’autres concours encore (cf. 4°). En première année (Hypokhâgne), ce sont environ 800 étudiants qui y sont admis.

- L’évaporation des étudiants entre la 1ère et la 2ème année a l’air importante. Elle n’est pourtant pas due à une sélection féroce. Au contraire elle résulte, soit de réussites à des concours (en particulier d’entrée en 2° année d’IEP), soit d’une réorientation positive en université dans la filière de leur choix (les « crédits ECTS » permettent ainsi de rejoindre en seconde année une faculté d’histoire, de géographie, de philosophie, de lettres modernes, de sciences économiques, de sociologie, de langue y compris LEA, sous réserve d’un accord dit « d’équivalence » que tous les lycées ont soin de garantir). Rares sont les cas d’étudiants refusés et en seconde année (Khâgne) et en équivalence. Tout étudiant sérieux est assuré d’un débouché positif, en particulier ceux qui rejoignent l’université après deux années d’hypokhâgne et de Khâgne : ils réussissent brillamment en licence puis en master (M1 et M2). Nous leur demandons simplement de travailler …beaucoup !

- On notera au passage que la Khâgne B/L est aussi une excellente préparation aux concours du CAPES et de l’agrégation de sciences sociales (ainsi que des autres matières enseignées en B/L, philosophie, anglais, allemand, histoire etc.), avec ou sans succès aux ENS, comme pour toutes les Khâgnes : les statistiques de l’origine universitaire des impétrants sont éloquentes !

http://www.apses.org/spip.php?article590

0 Comments:

Post a Comment

<< Home